La question du lien potentiel entre l'utilisation des protections jetables et le risque de cancer du sein a fait l'objet de plusieurs études scientifiques ces dernières années. Bien que la recherche soit encore en cours, certaines découvertes méritent notre attention.
Produits chimiques préoccupants
1. Dioxines
Les dioxines sont des sous-produits de la fabrication du papier et peuvent se retrouver dans les serviettes hygiéniques. L'Agence Internationale de Recherche sur le Cancer (IARC) a classé la 2,3,7,8-tétrachlorodibenzo-p-dioxine comme cancérogène pour l'homme.
2. Phtalates
Les phtalates, utilisés pour améliorer la flexibilité du plastique, ont été associés à des perturbations endocriniennes. Une étude publiée dans "Environmental Health Perspectives" a montré que certains phtalates peuvent stimuler la croissance des cellules cancéreuses du sein.
3. Composés organiques volatils (COV)
Une étude publiée dans "Reproductive Toxicology" a détecté la présence de COV dans les serviettes hygiéniques, dont certains sont classés comme cancérogènes potentiels.
Mécanismes potentiels
Perturbation endocrinienne : Certains produits chimiques présents dans les serviettes peuvent imiter ou interférer avec les hormones naturelles, potentiellement affectant la croissance cellulaire dans les tissus mammaires.
Absorption cutanée : La zone génitale a une capacité d'absorption plus élevée que d'autres parties du corps, augmentant potentiellement l'exposition aux produits chimiques.
Exposition chronique : L'utilisation régulière de serviettes sur des décennies pourrait conduire à une accumulation de produits chimiques dans le corps.
Recommandations
Choisir des produits certifiés biologiques ou sans produits chimiques nocifs.
Envisager des alternatives réutilisables comme les culottes de règles
Bien que le lien direct entre les serviettes menstruelles et le cancer du sein ne soit pas définitivement établi, les preuves scientifiques suggèrent qu'une approche de précaution est justifiée. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les risques potentiels à long terme.
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